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ChercheuRs
responsables 

Anaïs Lacasse et Marie-Eve Poitras 

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Étudiante responsable :

Andréanne Bernier

lieu de l'étude

Province du Québec​

thèmes

Douleurs chroniques, soins primaires, GMF, maladies chroniques, infirmières, accessibilité des services

Le soutien à l’autogestion de la douleur chronique
en soins primaires : Explorer l’implication
de l’infirmière en GMF auprès des personnes vivant avec une maladie chronique

Pourquoi ?

 

Définie comme une douleur qui persiste au-delà de trois mois, on estime que la douleur chronique touche une personne sur cinq. Au Canada, son fardeau économique en termes de soins de santé et de perte de productivité peut atteindre 40 milliards de dollars par année. On estime d’ailleurs que la douleur chronique coûte plus cher que les maladies du coeur, le diabète ou le cancer. soutenir les personnes vivant avec de la douleur chronique dans leur autogestion les aide à devenir expertes de leur condition de santé. En effet, ils peuvent ainsi mieux intégrer dans leur quotidien les traitements pharmacologiques, psychologiques et physiques afin de soulager leur douleur et ses impacts fonctionnels.

  

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Traitement chiropratique

La prise en charge de la douleur chronique en soins primaires demeure non optimale en raison d’un manque d’accessibilité aux services, d’un manque de ressources professionnelles et d’un manque de formation des ressources en place. Bien que l'expertise infirmière en soins primaires ait été démontrée efficace dans l’amélioration de la condition de santé et le développement des compétences d’autogestion des personnes vivant avec de la douleur chronique, plus de 50% des infirmières dans les groupes de médecine de famille ne sont pas impliquées dans la gestion de la douleur chronique, tandis que l’autre moitié réalise très peu d’activités de soins auprès de cette clientèle. L’infirmière en groupe de médecine de famille a été identifiée comme la professionnelle la mieux placée pour accompagner les personnes vivant avec de la douleur chronique.  

Au Canada, le fardeau économique de la douleur chronique en termes de soins de santé et de perte de productivité peut atteindre 40 milliards de dollars par année.


On estime d’ailleurs que la douleur chronique coûte plus cher que les maladies du coeur, le diabète ou le cancer.

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Comment?

La première phase sera réalisée en collaboration avec des experts par une méthode de consensus, telle que la méthode Delphi, afin de cibler et de prioriser les activités possibles pour la pratique infirmière en groupe de médecine de famille. Cette méthode de recherche et de collecte anonyme structurée des données permet à un groupe de personnes qui connaissent bien le sujet de tendre vers un consensus pour formuler des recommandations de haut niveau d’acceptabilité. Par l’entremise de questionnaires web, des acteurs en soins primaires (infirmières, médecins, patients vivant avec de la douleur chronique seront recrutés via des organisations professionnelles et médias sociaux afin de prioriser des activités de soutien à l’autogestion réalisables par l’infirmière en GMF à travers trois tours de consultation.  

Phase 1

Phase 2

La deuxième phase du projet de recherche sera ancrée dans l’approche interprétative descriptive qualitative de Thorne (2016) qui favorise le développement de connaissances. Des groupes de discussion focalisée seront réalisés pour explorer le point de vue des infirmières en GMF sur les obstacles et facilitants susceptibles d’influencer l’adoption d’activités de soutien à l’autogestion de la douleur chronique (activités identifiées durant la phase 1) à partir de leur expérience professionnelle. Cette technique de collecte de donnée est indiquée pour générer des connaissances pour orienter et pour soutenir la prise de décisions concernant l’implantation de nouvelles pratiques.

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56%

des infirmières ne sont pas impliquées dans la gestion de la douleur chronique 
(Bergeron et al., 2015).

Résultats escomptés

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Réalisé en partenariat avec des cliniciens, des patients et des chercheurs, ce projet permettra d'innover en matière de santé basée sur les conditions de pratique clinique réelles. Ultimement, il serait souhaitable d’arriver à élaborer des recommandations sous forme d’une annexe au « Guide pratique à l'intention des infirmières cliniciennes qui travaillent dans un groupe de médecine de famille ou un groupe de médecine de famille universitaire » afin de permettre aux infirmières d'intervenir davantage auprès de ces personnes.

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